Les conditions de vie
Chaque jour, le chien doit consommer chacun des cinquante nutriments essentiels car il ne peut les synthétiser lui même et que chacun remplit un rôle dans son organisme. Rubriques réalisées en partenariat avec Royal Canin. Sources : Guide pratique du chien de sport et d’utilité, guide pratique de l’élevage canin, Encyclopédie Royal Canin du chien.
Généralités
Quelque soit la race, un chiot a des besoins énergétiques, en protéines, minéraux et vitamines beaucoup plus important qu’un chien adulte (voir tableau page « Alimentation de l’adulte »). Tout déséquilibre nutritionnel durant cette phase se répercute sur les tissus en formation.
La composition des aliments pour chiots présente donc un certain nombre de caractéristiques communes :
Le chiot berger allemand
Les chiots de grande race, comme le berger allemand ont la particularité de multiplier leur poids de naissance par 80 et d’avoir une croissance lente qui peut durer environ deux ans. De ce fait, ils sont particulièrement sujets à des troubles de croissance : défaut d’aplombs, déformations osseuses, lésions articulaires…
L’apparition de ces problèmes est largement favorisée par une consommation énergétique trop importante, entraînant une prise de poids trop rapide et une croissance accélérée. Une limitation de la densité énergétique de l’aliment, plus un rationnement correct, permettent de mieux contrôler la vitesse de croissance, et donc de minimiser les risques.
Pour obtenir une croissance harmonieuse et pour prévenir les problèmes pathologiques, votre chiot berger allemand devra être parfaitement alimenté et nourri avec un aliment adapté à sa croissance.
De plus, et au risque de répéter ce concept fondamental : Un chiot ne doit manger ni trop, ni trop peu et ne doit en aucun cas être gavé sous prétexte de lui faire plaisir.
Le nombre de repas devra évoluer avec l’âge, commençant à 4 repas par jour dans les semaines qui suivent le sevrage, pour passer à 3 puis à 2 repas par jour à mi-croissance. Enfin, le chiot devra être pesé régulièrement afin de dépister au plus vite toute anomalie.
L’alimentation de l’adulte
Les principales caractéristiques d’un bon aliment dit de « maintenance » sont de:
Maintenir un état de santé optimal.
Maintenir le poids de forme de l’animal par une très bonne digestibilité des aliments sans apport excessif de matières grasses.
Favoriser la beauté de la peau et du poil par un enrichissement suffisant en acides gras essentiels, en acides aminés et en vitamines du groupe B
L’aliment devra donc être composé de manière à respecter l’équilibre nutritionnel suivant, tout à fait optimal pour un chien adulte:
C’est le besoin nutritionnel du chien à l’entretien qui sert de référence à toutes les évolutions nécessaires dés lors qu’il va être actif, attendre des petits, vieillir ou souffrir d’une maladie.
Exemple de variations du besoin énergétique chez le chien
Entretien | 1 |
Entretien à 0° | 1,5 |
Travail 1 heure | 1,1 |
Travail 1 journée | 1,4 |
Sédentarité | 0,8 |
Fin de gestation | 1,4 |
Lactation | 2 à 4 |
Début de croissance | 2 |
Milieu de croissance | 1,6 |
Fin de croissance | 1,25 |
Pour un berger allemand , on choisira un aliment à densité énergétique supérieur ce qui permettra de diminuer légèrement le volume des repas, et donc de minimiser le risque de mauvaise digestion. Cette précaution s’inscrit également dans le cadre des mesures préventives de la dilatation-torsion de l’estomac, accident fréquent chez les chiens de grande race. On préfèrera un aliment sous forme de grosses croquettes peu denses ce qui permet de ralentir légèrement l’ingestion.
Le chiot berger allemand
Généralités
Chez le chien, comme chez toutes les espèces animales, le processus de vieillissement est particulièrement précoce, et certaines mesures diététiques visant à ralentir ou réduire les effets négatifs de l’âge sont à mettre en place dès l’âge adulte.
Lorsque le chien prend de l’âge, sa masse musculaire tend à diminuer au profit des réserves adipeuses. Son activité physique diminue ainsi que sa résistance aux agents infectieux. Certaines de ses cellules se détériorent progressivement, en particulier au niveau du rein. Tous ces troubles sont en partie dus à une moins bonne utilisation des nutriments.
Le berger allemand
Pour renforcer l’efficacité digestive, il est alors nécessaire de fournir les éléments indispensables (acides aminés, acides gras, oligo-éléments, vitamines) sous une forme plus facilement assimilable. Ces changements apportés à la ration, associés à une diminution plus nette du phosphore et à l’incorporation accrue de vitamine E et C, interviendront vers l’âge de 7 ans chez le berger allemand.
Alimentation de la chienne gestante ou allaitante
Pendant la gestation
Si l’alimentation agit peu sur la fécondité, la prolificité et le début de la gestation chez la chienne, il est un facteur prépondérant de la santé des chiots en fin de gestation et surtout, par la suite, lors de la lactation.
Même si l’appétit d’une chienne a tendance à augmenter à partir de la 3ème semaine de gestation, ses exigences nutritionnelles restent relativement stables pendant les 5 premières semaines de gestation tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif.
Vers la 5ème semaine, il n’est pas rare d’observer une baisse transitoire d’appétit, cette modification étant souvent perçue comme une confirmation de gestation.
A cette date, le développement pondéral et squelettique des foetus commence à prendre une allure exponentielle et conduit à une augmentation progressive des besoins protéiques, énergétiques et, dans une moindre mesure minéraux, de la lice alors que ses capacités gastriques tendent à diminuer. L’apport énergétique de l’aliment doit donc essentiellement tenir compte de la réduction de la capacité digestive et permettre la constitution de réserves glycogéniques des chiots sans pour autant favoriser le dépôt graisseux dans la filière pelvienne maternelle. Les besoins énergétiques totaux de la chienne en gestation cumulent ses propres besoins d’entretien avec les besoins de croissance et d’entretien des foetus.
En fin de gestation, la chienne devra donc être nourrie avec un aliment appètent, de haute densité énergétiques et de bonne digestibilité qui sera distribué de préférence en plusieurs petits repas répartis au cours de la journée.
Pendant la lactation
Contrairement à la gestation, la lactation provoque un accroissement considérable des exigences nutritionnelles. L’objectif prioritaire au cours de cette période est de fournir une alimentation qualitativement et quantitativement satisfaisante à la mère pour qu’elle puisse couvrir les besoins de croissance de sa portée sans s’affaiblir elle même.
Au cours de la lactation, il importe de fournir à la lice un aliment très appétant et dont la densité énergétique élevée lui permettra de couvrir ses besoins énergétiques sans représenter un volume indigeste.
Pour y parvenir, un aliment hyper-digestible apportant 30 % de protéines, 25 % de matières grasses et environ 4500 Kcal/Kg convient parfaitement à la plupart des chiennes allaitantes. Il est également conseillé de laisser cet aliment en libre service pendant la lactation à condition qu’il ne représente pas de risques d’altération ou de pollution par les excréments.
En résumé, le choix d’un aliment « lactation » doit tenir compte des critères suivants :
[/ultimate_modal][ultimate_modal modal_title= »Soins et Hygiène » modal_on= »image » btn_img= »692″ modal_size= »block » modal_style= »overlay-fade » overlay_bg_color= »#9e9e9e » header_text_color= »#00497a » modal_border_style= »solid » modal_border_width= »2″ modal_border_color= »#afafaf » modal_border_radius= »0″]Le moment des soins est très apprécié du berger allemand. Il lui procure confort et plaisir et renforce la relation affective qu’il entretient avec son maître.
photo_chien22 C’est donc dès le plus jeune âge que le chiot doit être habitué aux diverses manipulations pour qu’il accepte de s’y soumettre sans difficulté dans l’avenir.
Le brossage
La fourrure du berger allemand ne nécessite qu’un brossage hebdomadaire à l’aide d’une brosse de type étrille. Pour le chiot on préfèrera toujours une brosse douce dans un premiers temps. L’opération a pour but de débarrasser le pelage du poil mort et d’aérer la peau.
En période de mue, le brossage doit devenir quotidien pour favoriser une repousse rapide.
Le brossage est également une bonne occasion pour le maître de s’assurer que son chien n’héberge pas d’hôtes indésirables (tiques, puces). Dans un tel cas, un anti-parasites externes sera pulvérisé à rebrousse poil après le brossage.
Dans le cas d’un poil très souillé, un bain peut être envisagé après le brossage.
Le bain
Quand l’état du pelage le requiert, votre berger allemand peut être baigné. Pour cela, il faut employer un shampoing spécifique et procéder à deux lavages consécutifs sur un poil bien mouillé et démêlé au préalable en veillant à rincer soigneusement.
Pour sécher votre berger allemand, il vous faudra prévoir quelques serviette-éponge et un sèche-cheveux si la saison est défavorable.
Le moment du bain, comme celui du brossage, doit être une source de plaisir. Il convient donc d’habituer le chien lorsqu’il est encore jeune et de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les incidents : tapis anti-dérapant, eau tiède, shampoing adapté à la peau. Lors de la première séance, mieux vaut être deux, un qui maintient le chiot et le rassure et un qui le lave.
Les soins des yeux, oreilles, griffes…
Les yeux
L’oeil doit être brillant, humide et les muqueuses roses. Aucun écoulement ne doit être visible au coin interne de l’oeil.
Si nécessaire, vous pourrez procéder à un nettoyage des yeux à l’aide d’une solution oculaire ou d’eau bouillie refroidie. Pour cela, il faut déposer un jet léger dans l’oeil après avoir ouvert la paupière supérieure et essuyer le surplus qui s’écoule à l’aide d’une compresse.
Les oreilles
Le conduit auditif externe doit toujours être propre. Vous devrez donc veiller régulièrement à l’état des oreilles. Tous les quinze jours et à l’aide d’un produit adapté, vous procèderez à un nettoyage en instillant un jet de produit dans le conduit, en massant pendant 30 secondes la base de l’oreille puis en essuyant le conduit à l’aide d’un morceau de coton ou d’une compresse sans les enfoncer. Toute odeur nauséabonde, inflammation ou des grattages répétitifs doivent vous conduire chez le vétérinaire.
Les griffes
La pousse des griffes est continue et l’activité normale du chien doit pouvoir en assurer l’abrasion. Si ce n’est pas le cas, il faut les couper avec un coupe-griffes en prenant la précaution de préserver l’intégrité des vaisseaux qui se trouvent à la base.
La truffe
Elle doit être humide et fraîche à tous moments de la journée. Cependant il se peut qu’elle s’assèche lorsque le chien dort; elle doit alors s’humidifier de nouveau à son réveil.
Il n’y a pas de soins particuliers à apporter à la truffe, toute présence de croûtes, craquelures ou écoulements importants est le signe d’affections que le vétérinaire doit inspecter.
La cavité buccale
Les babines doivent être propres et relativement hermétiques. Il faut surveiller l’apparition de crevasses ou de rougeurs.
Les dents
Elles doivent être blanches et posséder un minimum de tartre. Les chiens sont rarement coopératifs en ce qui concerne la manipulation de la bouche, il faut donc habituer le chiot le plus tôt possible.
Les gencives doivent être roses, tout liseré rouge sur le bord des dents est pathologiques et révèle une inflammation qui peut provoquer une baisse d’appétit. Un nettoyage des dents peut s’avérer nécessaire ; il peut être effectuer de plusieurs manières.
Le plus efficace, la brosse à dent et le dentifrice spécialement conçus pour les chiens.
Des comprimés appètent qui libèrent des principes actifs quand le chien croque.
Les os en peau de buffle, véritables « chewing-gum » naturels qui ralentissent la formation du tartre lorsque le chien mâche.
Lorsque ces méthodes ne sont plus efficaces : le détartrage et éventuellement un traitement antibiotique par le vétérinaire pour juguler une infection naissante et le désagrément provoqué par le tartre abondant.
Les organes génitaux et l’anus
Une surveillance régulière des organes génitaux mâles et femelles permet de vérifier leur propreté : toute présence d’écoulement doit être contrôlée par une vétérinaire.
L’anus doit être propre et ne pas présenter de traces de diarrhées.
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